Des transformations sociales malgré des réticences

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La question ouvrière et le mouvement ouvrier

  • En 1870, les conditions de vie et de travail des ouvriers sont difficiles.
  • Les ouvriers organisent des grèves pour améliorer leur sort, mais celles-ci sont parfois violemment réprimées par l’État.
  • La loi de 1884 permet la naissance des premiers syndicats.
  • Syndicat révolutionnaire, la CGT est fondée en 1895 et lutte pour améliorer les conditions de travail et les salaires des prolétaires.
  • La naissance de la SFIO en 1905 permet aux ouvriers d’être représentés par un parti politique.
  • Le monde ouvrier connaissant un véritable essor, l’État adopte certaines mesures en sa faveur :
  • la durée du travail est réduite à 10 heures en 1900 et le repos hebdomadaire est institué en 1906 ;
  • une loi de 1898 permet l’indemnisation des accidents du travail et une autre en 1910 prévoit les premières retraites ouvrières.
  • Soutenant le libéralisme économique, les patrons se montrent hostiles à la législation sociale qui accorde plus de droits sociaux aux ouvriers.
  • Pour attirer la main-d’œuvre tout en la soumettant à leur autorité, certains patrons adoptent des politiques paternalistes.

L’immigration et la place des étrangers

  • Du fait de sa faible croissance démographique, la France décide de faire appel à l’immigration pour satisfaire ses besoins de main-d’œuvre dans l’agriculture et surtout dans l’industrie.
  • Des lois (sur la nationalité et la protection du travail national) permettent de fixer le cadre de l’arrivée et de l’intégration des travailleurs étrangers provenant alors essentiellement d’Italie, de Belgique et d’Espagne.
  • L’arrivée des étrangers en France provoque parfois des réactions de xénophobie, compliquant leur intégration.

L’évolution de la place des femmes

  • La deuxième industrialisation est marquée par une forte croissance de l’emploi salarié féminin dans l’industrie et dans les services.
  • Les professions les plus féminisées sont celles de la domesticité. Souvent peu qualifiées et peu syndiquées, elles sont aussi moins payées que les hommes.
  • L’autorisation du père ou du mari est obligatoire pour travailler.
  • Des mouvements féministes apparaissent alors pour améliorer la condition féminine.
  • L’enseignement secondaire laïque pour les filles mis en place en 1880 et le droit de divorcer rétabli par la loi de 1884 accordent des droits civils aux femmes, mais elles restent exclues du vote.