L'histoire humaine lue dans les génomes

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L’origine de la diversité allélique

  • Au sein du génome d’une espèce, les similitudes qui existent entre les gènes sont interprétées comme le résultat d’une transmission d’un gène d’origine ayant muté.
  • Chez certaines espèces très proches, on peut observer une différence morphologique alors que le gène impliqué dans ce caractère est similaire chez les deux espèces. Il n’y a donc pas de différence génétique mais plutôt une variation de l’expression de ce gène.
  • Comme il y a création d’un nouveau gène, qui aboutit à la création d’un nouveau phénotype dans l’espèce, on parle de duplication génétique.
  • Les mutations sont des moteurs d’innovation génétique : elles créent de la diversité au sein d’une espèce.
  • Les gènes issus d’un même gène ancestral constituent une famille multigénique. Leurs séquences d’ADN sont similaires à plus de $50\,\%$.
  • En calculant les degrés de similitudes entre les gène, on peut reconstituer l’arbre phylogénétique entre différentes espèces.
  • Plus les gènes partagent une forte similarité de séquence et plus ils sont proches.

La sélection naturelle

  • Dans L’Origine des espèces (1859), Charles Darwin pose les bases de la théorie de l’évolution des espèces par la sélection naturelle.
  • Cette théorie explique que des mutations peuvent apparaître de manière aléatoire au sein du génome d’un individu :
  • elles peuvent avoir des conséquences variables sur l’individu et lui conférer un avantage sélectif : l’environnement va exercer des pressions de sélection sur les espèces (les conditions climatiques, les ressources en nourriture, etc.) ;
  • elles peuvent aussi conduire à l’apparition de caractères défavorables à la survie dans un milieu donné.
  • L’absorption du lactose (principal glucide du lait) est réalisée par la lactase (une enzyme).
  • Chez les mammifères, la digestion du lactose peut se faire chez les jeunes durant l’allaitement, mais l’enzyme n’est normalement plus produite chez les adultes, qui se répartissent en deux phénotypes :
  • ceux qui ont une aptitude très faible à digérer le lactose car ils ne produisent plus ou presque plus de lactase (les intolérants au lactose) présentent le phénotype LNP ;
  • ceux qui continuent à produire de la lactase et qui gardent ainsi l’aptitude à digérer le lactose toute leur vie et sont du phénotype LP.
  • La fréquence du phénotype LP varie selon les populations : en Asie, il est peu répandu, alors qu’en Europe il est très présent. La forte fréquence de l’allèle aboutissant au phénotype LP permet un avantage sélectif (la consommation du lait).