L’ogre : le personnage qui fait peur

  • Le personnage de l’ogre, créature géante dévoreuse d’humains, apparaît dès l’Antiquité.
  • Au XVIIe siècle, l’ogre réapparaît dans les contes, ceux de Charles Perrault notamment.
  • Le conte est un court récit qui s’est transmis d’abord oralement avant d’être imprimé. Il est porteur d’une morale et ses personnages sont souvent merveilleux, comme les sorcières, les fées ou les ogres.

L’ogre : un personnage merveilleux

  • « Le Petit Poucet » est un conte issu de la tradition orale retranscrit et remanié par Charles Perrault. Il paraît dans Les contes de ma mère l’Oye en 1697
  • Il existe trois genres littéraires : le genre narratif, le genre théâtral et le genre poétique. Le conte appartient au genre narratif, on parle donc de sous-genre narratif.
  • Les temps du récit sont l’imparfait et le passé simple de l’indicatif.
  • Les verbes conjugués à l’imparfait de l’indicatif expriment un état ou une action qui dure dans le temps.
  • Les verbes conjugués au passé simple de l’indicatif expriment une action brève dans le temps.
  • Le plus souvent, un dialogue au discours direct est au présent de l’indicatif.
  • Un dialogue au discours direct se repère aisément par la présence de guillemets. Le discours direct permet de rapporter directement les paroles du personnage.
  • Cela rend le récit plus vivant.
  • La préoccupation pour la nourriture est un trait de caractère propre aux ogres : ils ne sont jamais rassasiés.
  • Le personnage de l’Ogre est un personnage merveilleux puisqu’il n’est pas réaliste, il possède un odorat exceptionnel et mange les enfants.
  • L’Ogre est une figure terrifiante, il évoque la peur au lecteur.

Le décor du conte : la création d’un climat de peur

  • Dans les contes d’Europe du Nord et de l’Est, les sorcières sont souvent aussi des ogresses, comme dans le conte russe du XIXe siècle d’Alexandre Afanassiev, « Vassilissa-la-très-belle ».
  • Vassilissa a été envoyée par sa belle-mère chez la Baba-Yaga, la sorcière-ogresse traditionnelle des contes russes. Elle habite une maison effrayante au cœur de la forêt.
  • L’imparfait est le temps utilisé pour les descriptions dans un récit.
  • L’auteur décrit d’abord l’extérieur de la maison de Baba-Yaga et zoome ensuite jusqu’au plus petit détail.
  • Cela donne un effet angoissant, le lecteur a le sentiment de ne pouvoir échapper à cette sorcière dont on se rapproche lentement mais inévitablement.
  • Les éléments des descriptions sont macabres.
  • Le lieu est merveilleux puisqu’il est constitué d’éléments qu’on ne rencontre pas dans le monde réel.
  • Alexandre Afanassiev utilise le merveilleux comme Charles Perrault pour renforcer l’horreur de sa description.
  • Les détails de la description sont exagérément horribles afin de faire peur au lecteur avant même d’avoir fait la connaissance du personnage effrayant de la sorcière-ogresse.