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La liberté de faire ce qui me plaît
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Définitions à connaître : Liberté, contrainte/obligation, libre arbitre, générosité.
Calliclès considère qu’un individu vraiment libre est celui qui jouit sans entraves et satisfait tous ses désirs. Calliclès s’empresse alors de : « Vivre dans la jouissance, [d’]éprouver toutes les formes de désirs et [de] les assouvir ».
Selon lui, bonheur consisterait en une liberté sans limite, où tout est permis. Nous cherchons à obtenir ce que nous voulons sans considération pour les autres, ni culpabilité pour soi-même. En revanche, l’être humain qui accepte les contraintes est celui qui est incapable d’assumer ses désirs par crainte du jugement moral de la société.
La contrainte s’impose à nous de l’extérieur contre notre volonté. La contrainte est une force qui nous pousse à agir et la liberté consiste à résister à cette force. Lorsque nous obéissons à notre désir, il nous domine et nous emprisonne :
Les obligations quant à elles sont des conditions nécessaires à liberté. Nous nous y soumettons volontairement car nous savons que c’est juste et qu’elles garantiront notre liberté.
Descartes réfute l’opinion selon laquelle la liberté réelle serait le pouvoir de faire ce qui nous plaît. Il définit alors deux degrés de liberté : la liberté d’indifférence et la liberté éclairée.
Descartes nomme liberté d’indifférence lorsque nous n’avons pas plus de raisons de choisir une option plutôt qu’une autre. C’est ce que l’on appelle aussi l’irrésolution. Dans la liberté d’indifférence, aucun choix n’est bon ou mauvais, tous se valent.
La liberté éclairée pour Descartes est le fait de pouvoir se soumettre à une obligation qui, après réflexion, nous apparaît bonne pour nous. C’est donc pouvoir suivre la voie de la raison qui nous guide sur un chemin vertueux, et non de suivre nos appétits et nos penchants. En choisissant ce qui est raisonnable et non nécessairement ce qui nous plaît, nous faisons preuve d’une liberté éclairée.
Dans les Méditations métaphysiques, Descartes écrit :
« Le libre arbitre consiste à faire une chose ou à ne la faire pas sans qu’aucune force extérieure nous y contraigne ».
Par l’usage du libre arbitre, nous faisons l’expérience de notre liberté en tant que bon vouloir. Notre bon vouloir détient la puissance absolue d’affirmer ou de nier l’importance des choses. Pour Descartes, elle ne mérite pas notre crédit.
Selon Spinoza, la liberté ne s’oppose pas à la nécessité mais à la contrainte. Dans son Éthique, il décrit les passions comme une forme de nécessité qui n’est pas une fatalité. Pour lui, elles ne sont pas contraignantes car on les maitrise.
Selon Spinoza, il en est de même des affects (qui sont selon le philosophe, au nombre de trois : la joie, la tristesse et le désir). Elles sont une forme de nécessité parce qu’elles agissent sur nous à la manière de contraintes extérieures et influencent nos choix.