Le contexte de la politique coloniale française

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Les débats suscités en France par la politique coloniale

  • La propagande colonialiste s’intensifie jusqu’en 1914 : expositions, récits de voyages enthousiastes, Expositions universelles (1889 et 1900).
  • Le discours colonialiste est dominant (publicité, presse, littérature, école), et est nourri de préjugés racistes et de mythes. Il soulève pourtant peu de réserves avant 1914 (la population se désintéresse largement de la politique coloniale).
  • 1880 : la politique coloniale rencontre des oppositions, même si elles restent marginales. La droite et les radicaux (Clemenceau) l’accusent de coûter trop cher et de détourner la France de sa « revanche » sur l’Allemagne.
  • 1900 : l’anticolonialisme s’ancre à gauche. Les socialistes (Guède, Jaurès), dénoncent le caractère mercantile de la colonisation, l’usage de la force et l’exploitation des indigènes.
  • 1936 : Félicien Challaye dénonce les scandales de l’administration au Congo (« Le Congo français).

Les chocs entre puissances occasionnés par l’expansion coloniale

  • De nouveaux concurrents européens s’ajoutent au Royaume-Uni et à la France dans la course au colonialisme.
  • 1884-1885 : conférence de Berlin pour fixer les règles de la colonisation de l’Afrique
  • 1885-1914 : multiplication des accords de partage
  • La conférence de Berlin augmente néanmoins les rivalités et les tensions entre les puissances impérialistes : crise de Fachoda en 1898 (France et R.-U.), crises marocaines de 1905 à 1911 (France et Allemagne)
  • Britanniques, Français, Allemands, Belges, Portugais et Italiens sont entrainés dans une compétition pour conquérir le plus de territoires possibles.
  • L’empire britannique (plus de 30 millions de km²) et l’empire colonial français (plus de 14 millions de km²) sont les deux empires coloniaux qui se distinguent, à la veille de la Première Guerre mondiale.
  • Pour les pays arrivés plus tardivement dans la course aux colonies (l’Allemagne et l’Italie en particulier), les empires sont plus modestes et les frustrations plus grandes.

Les résistances des populations colonisées

  • Les Français se heurtent à des rébellions de peuples défendant leur identité nationale.
  • Cependant, les résistances armées à la conquête ont presque partout été brisées et les conditions ne sont pas encore réalisées en 1914 pour que se développent des mouvements nationalistes capables de mettre en danger la domination française.
  • Quelques mouvements nationalistes existent toutefois, mais ils sont assez localisés et restent le fait de minorités d’intellectuels.