La ville comme sujet de roman

La description de la ville

  • Flaubert et Zola soulignent l’agitation de la ville dans L’Éducation sentimentale et L’Assommoir. Elle est bruyante et en perpétuel mouvement.
  • Les deux auteurs utilisent des énumérations, des phrases courtes, de nombreuses virgules et points virgules ainsi que des accumulations pour traduire ce mouvement permanent.
  • L’agitation parisienne chez Zola est traduite par l’idée de foule. Pour cette description de la ville, l’auteur fait appel au vocabulaire des sensations : visuelles, auditives et olfactives.
  • À l’inverse, dans Désert de Le Clézio , Marseille est décrite comme déserte et silencieuse. Il n’y a pas de mouvement ni même âme qui vive.
  • Dans Cannibale, de Didier Daeninckx, les Kanaks se sentent rejetés, menacés.
  • La pauvreté fait partie du décor urbain. L’Assommoir et Désert en donnent un aperçu.
  • Les descriptions de la ville sont l’occasion de laisser transparaître les émotions des personnages puisque celles-ci sont faites à travers le regard d’un homme, d’une subjectivité.

Les sentiments des personnages à l’égard de cette ville

  • Les descriptions de la ville sont filtrées par le regard du personnage qui ressent des émotions.
  • Face à la ville et à son fonctionnement, certains ressentent de l’incompréhension.
  • La peur des personnages est ressentie dans les textes de Le Clézio, de Zola et de Daeninckx.
  • Dans l’extrait de L’Assommoir, on peut remarquer la présence d’un champ lexical de l’effrayant, qui dresse un tableau cauchemardesque de la ville, ce qui traduit la peur et l’angoisse du personnage, Gervaise.
  • Dans Cannibale, la ville est perçue comme dangereuse, le narrateur évoque en effet un danger de mort. Le narrateur emploie une métaphore afin de comparer la ville une jungle,ce qui révèle le caractère dangereux et inhumain de la ville.
  • Chez Le Clézio, Lalla révèle sa vision de la ville, une perception teintée de terreur. La ville lui apparaît sous un jour menaçant. Elle a une vision enfantine et fantastique de la ville.
  • À la vision terrifiante de la ville s’oppose celle de Frédéric Moreau dans L’Éducation sentimentale. Celle-ci est empreinte d’amour.
  • Frédéric ressent de la joie et du bonheur : il ne voit que les bons côtés de la ville, car il est sous l’emprise de son amour pour Mme Arnoux. Ainsi Frédéric perçoit la ville à travers le filtre de l’amour.