Un conte philosophique au XVIIIe siècle : Candide de Voltaire

L’ouvrage

  • Cet ouvrage raconte les aventures de Candide, un jeune homme naïf, qui est très optimiste.
  • Un incident met fin à sa vie dorée et sont existence devient un enchainement de péripéties catastrophiques, de malheurs et de désillusions.
  • La majeure partie du récit relève de la satire et de la critique de la société.

Une œuvre engagée

  • Voltaire s’en prend à la noblesse, qui paraît orgueilleuse, bornée, attachée à ses privilèges et préjugés moraux. L’optimisme illusoire est sa seconde cible.
  • Le prénom du personnage principal est significatif, et Pangloss est le symbole de la vision optimiste du monde.
  • On peut d’ailleurs reconnaître le philosophe allemand Lebniz, qui considère que le monde est harmonieusement organisé selon le plan d’un Dieu bienveillant.
  • On voit donc à travers la description de la vie au château que Voltaire critique une certaine croyance en la providence divine.
  • La suite du récit permet à Voltaire de traiter d’autres thèmes comme celui de la guerre, car son extrême violence est contraire à l’idéal de civilisation prôné par les Lumières.
  • L’épisode de l’autodafé est une charge virulente contre le fanatisme religieux.
  • La rencontre avec le nègre du Surinam permet à Voltaire de montrer son engagement contre l’esclavage et appeler à l’abolition de cette pratique au nom des principes de liberté et d’égalité.
  • Il délaisse le registre ironique en faveur du pathétique, pour susciter l’émotion et l’empathie des lecteurs.