C’est un témoignage précieux de l’enfer vécu par les juifs déportés dans les camps d’extermination durant la Seconde Guerre mondiale : l’auteur raconte son expérience au sein du camp d’Auschwitz en 1944.
Primo Levi mêle deux niveaux de connaissance :
l’expérience vécue et vue de ses yeux, c’est le temps de l’action (au passé) ;
et ce qu’il a appris par la suite, c’est le temps de l’écriture (au présent).
Primo Levi révèle des informations précises tel un scientifique. Il élabore un témoignage objectif et choisit de mettre à distance les émotions.
Primo Levi, à travers son autobiographie, se fait donc témoin afin de rendre hommage aux victimes mais surtout de révéler la vérité sur ce que l’humanité a pu engendrer.
C’est donc le devoir de mémoire qui est l’enjeu principal de ce récit autobiographique.
Émouvoir et informer
L’œuvre autobiographique offre une vision sur le monde qui entoure l’auteur.
La bande dessinée Persépolis est une œuvre autobiographique de Marjane Satrapi publiée entre 2000 et 2003 et adaptée en film d’animation en 2007 par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud.
L’auteure raconte son enfance en Iran dans les années 70, sous le régime dictatorial du chah puis sous celui de l’ayatollah Khomeiny.
Lors de la guerre Iran/Iraq, sa famille décide de l’envoyer à Vienne poursuivre ses études.
La scène dans laquelle Marjane dit au revoir à ses parents est un souvenir émouvant mais également un témoignage.
Alors qu’on observe Marjane, on peut remarquer l’uniformisation de la tenue féminine en Iran.
Cet extrait mêle émotion et dénonciation subtile de l’époque difficile dans laquelle est plongée Marjane.
En effet, l’auteure raconte le déchirement que le contexte politique a infligé à cette famille : l’obligation de se séparer pour la sécurité de Marjane.
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