L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale de 1970 à nos jours

Une nouvelle vision de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans les années 70 fera suite à la pensée dominante résistancialiste. C’est également un effort de mémoire par rapport à la Shoah.

Une nouvelle vision

  • Elle apparaît avec :
  • l’ouverture des archives françaises et allemandes ;
  • une nouvelle génération d’historiens ;
  • les témoignages des déportés.
  • On voit des changements apparaître dès la fin des années 60 : des documentaires, de nombreux films, et des historiens comme Robert Paxton révolutionnent la vision deVichy présente jusque-là.

Mémoire de la Shoah

  • En 1939 : en France, il y a environ 300 000 juifs, Français et étrangers. 75 721 d’entre eux sont déportés et seuls 2 560 reviendront des camps. Les lieux de mémoire se multiplient.

  • L’histoire de la Shoah s’écrit avec la parole des déportés et de leurs enfants, comme Serge Klarsfeld et Primo Levi. De nombreuses recherches historiques, des documentaires, permettent au grand public de prendre conscience de la solution finale.

  • 1953 : les « Justes parmi les nations » font également partie de l’histoire de la Shoah.

La justice et la mémoire

  • Les travaux de mémoire permettent d’aider la justice dans la poursuite des auteurs de génocide :
  • 1987 : procès de Klaus Barbie ;
  • 1991 : inculpation de René Bousquet, assassiné avant son procès en 1993 ;
  • 1994 : Paul Touvier est le 1er Français condamné pour crime contre l’humanité ;
  • 1998 : Maurice Papon est condamné à 10 ans de réclusion pour complicité de crime contre l’humanité ;
  • En 1995, le président de la République Jacques Chirac reconnaît la participation de la France au génocide.

Le négationnisme

Malgré le travail des historiens et des associations, des courants de pensée nient la vérité historique : le négationnisme et le révisionnisme.