La presse au XIXe siècle : Fiche de révision de 2nde

La presse au XIXe siècle, essor journalistique et littéraire

Éléments historiques

Laurent Greilsamer distingue 3 périodes dans l’histoire de la presse :
« les grandes heures de la presse » (grands quotidiens du XIX^e siècle, progrès technologiques, apparition de la publicité, augmentation du nombre de lecteurs) ;
« la galaxie audiovisuelle » (radios, télévisions) ;
« l’univers de la toile » (années 1990, internet et sites web d’informations).
Repères chronologiques :
1777 : parution du premier quotidien français.
1789 : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen instaure la « libre communication des pensées et des opinions ».
1800 : premières restrictions de la liberté de la presse, début de la censure.
1835 : création de la première agence de presse.
1881 : loi fondatrice sur la liberté et les responsabilités de la presse française.
Le pouvoir semble, dès l’apparition du journalisme écrit, le soutenir autant que le craindre.

Victor Hugo (1802 - 1885), chef de file du romantisme, académicien et combattant politique, a vécu les faits marquants du XIX^e siècle.
En 1851, le président Louis Napoléon Bonaparte devient l’empereur Napoléon III et réprime violemment ses opposants.
Hugo participe à la résistance et n’a d’autre choix que l’exil afin d’éviter la prison.
Après presque 19 ans hors de son pays, son exil prend fin et Hugo rentre en France en 1870.
En tant que romancier, ses œuvres les plus connues sont Notre-Dame de Paris (1831) et Les Misérables (1862).
En tant que poète, il s’illustre à travers deux œuvres : Les Châtiments (1853), où il exprime notamment sa rage envers Napoléon III, et Les Contemplations (1856).
En tant que dramaturge ses œuvres les plus connues sont des drames romantiques : Hernani (1830) et Ruy Blas (1838).
En tant que politicien, il prône tout d’abord des idées libérales puis devient démocrate (exil).
Hugo exprime ses convictions dans ses œuvres et dans ses discours devant l’Assemblée nationale où il est élu en 1870.

Hugo défend dans ce discours la liberté d’expression.
Il place la liberté de la presse au même niveau que la souveraineté du peuple et le suffrage universel.
Hugo tend à défendre toutes les libertés. Il s’agit pour lui de la possibilité pour chacun de s’exprimer, de donner une opinion, à travers le vote notamment.
Souveraineté, vote et liberté de la presse sont les garants de la République et de sa devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».