La société industrielle : de la crise de 1929 aux années 1970

La crise économique de 1929

  • Le 24 octobre 1929, la bourse de New York, Wall Street, s’effondre. La panique touche les banques faisant de la spéculation sur les marchés. Les faillites s’enchaînent et le nombre de chômeurs grossit chaque mois. La consommation chute. La crise se répand ensuite en Europe et dans les colonies.
  • Les conséquences de la crise sont multiples : montée du nazisme et des dictatures, des barrières douanières, dévaluation de la monnaie, multiplication des zones monétaires. L’économie mondiale est désorganisée.

Les Trente glorieuses

  • Après la Seconde Guerre mondiale, de nouvelles structures économiques et financières émergent :
  • un système monétaire international (accords de Bretton Woods) ;
  • levée des barrières douanières (accords du GATT) ;
  • aide économique à l’Europe par les États-Unis (plan Marshall).
  • Les Trente Glorieuses s’installent en Occident : croissance à 5 ou 6 %, quasi absence de chômage, hausse du niveau de vie et de la consommation, progrès techniques dans tous les domaines.

La mondialisation et le keynésianisme

  • La colonisation, les progrès dans les transports et l’ouverture d’une partie du monde aux échanges commerciaux sont les facteurs de mondialisation pour la période allant de 1850 à 1971.
  • Après la Deuxième Guerre mondiale, la mondialisation s’inscrit dans une vision économique nouvelle : le keynésianisme. John Maynard Keynes était un économiste anglais qui prônait l’intervention de l’État dans l’économie :
  • Au début du XIXe siècle, l’État est qualifié de « gendarme » : il assure sa protection extérieure avec l’armée et sa protection intérieure avec la police.
  • À la fin du XIXe siècle il est devenu un État « arbitre » : il tempère les problèmes notamment sociaux entre salariés et employeurs.
  • Après 1945, l’État devient interventionniste : il joue un rôle dans l’économie et la société par les nationalisations, les lois économiques sur les salaires ou sur le temps de travail.
  • Pour Keynes, l’État doit être aussi un État protecteur, qu’il appelle « l’État Providence ».
  • Ce concept a abouti en France à la création de la sécurité sociale.