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La société industrielle : de la crise de 1929 aux années 1970
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Introduction :
La plus importante crise économique du XXe siècle est la crise de 1929. Elle illustre les proportions que prend une crise dans nos sociétés industrielles et est donc pertinente à étudier avant d’aborder les Trente Glorieuses. Cette période de fort développement économique qui suit la Seconde Guerre mondiale est à replacer dans le cadre d’une philosophie économique particulière : le keynésianisme.
La crise économique de 1929
D’une crise américaine à une crise mondiale
Le 24 octobre 1929 est le fameux « jeudi noir », jour où la bourse de New York, Wall Street, s’est effondrée.
La panique déclenchée par cet effondrement touche les banques faisant de la spéculation sur les marchés : elles sont à leur tour en faillite, et celles qui restent ne peuvent plus accorder de crédits aux industriels.
Les faillites s’enchaînent et le nombre de chômeurs grossit chaque mois : au plus fort de la crise, on atteint 13 millions de chômeurs aux États-Unis. Le chômage n’est pas indemnisé comme aujourd’hui, surtout aux États-Unis, pays libéral. Ces chômeurs ne consomment plus, d’où une surproduction qui met les entreprises en plus grande difficulté encore, provoquant du chômage supplémentaire…
La crise nourrit la crise.
Cette dernière se répand en Europe, car les Américains retirent les capitaux qu’ils avaient placés sur le vieux continent pour la reconstruction de l’après Première Guerre mondiale. La crise provoque jusqu’à 7 millions de chômeurs en Allemagne !
Elle se propage également aux colonies. Celles-ci ne peuvent commercer qu’avec leur métropole, c’est ce que l’on appelle l’exclusif. Les commandes de matières premières et de produits spécifiques sont de plus en plus rares. La misère des colonies est l’un des aspects les plus méconnus de la crise économique de 1929.
Les conséquences de la crise de 1929
Les conséquences de la crise de 1929 sont désastreuses et multiples :
L’économie mondiale est désorganisée, ce qui n’est pas sans dangers, comme le prouve l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu’elle prend fin, l’économie européenne est au plus mal alors qu’il faut envisager la reconstruction.
Les Trente glorieuses
Le rôle des États-Unis
En 1945, après le désastre de la Seconde Guerre mondiale, l’Occident, sous l’influence des États-Unis, se dote de nouvelles structures économiques et financières avec :
Les Trente Glorieuses
C’est sur ces bases que les fameuses Trente Glorieuses s’installent en Occident. Elles se caractérisent par :
Il faut se rappeler que ces années fastes pour les économies occidentales se sont effectuées avec une source d’énergie abondante et très bon marché, le pétrole, auquel s’ajoutent les matières premières des pays pauvres.
La mondialisation et le keynésianisme
La mondialisation a commencé avec les découvertes de l’explorateur Christophe Colomb et les siècles de colonisation qui ont suivi. La colonisation, les progrès dans les transports et l’ouverture d’une partie du monde aux échanges commerciaux sont les facteurs de mondialisation pour la période allant de 1850 à 1971.
Après la Seconde Guerre mondiale, la mondialisation s’inscrit dans une vision économique nouvelle : le keynésianisme. John Maynard Keynes est un économiste anglais qui prônait l’intervention de l’État dans l’économie.
Rappels historiques :
Conclusion :
Au cours du développement de la société industrielle, on assiste à :