Les grandes découvertes

Les motivations des explorateurs

  • Les voyages maritimes au XVe siècle pouvaient durer des années et représentaient un réel danger.
  • Les raisons de ces expéditions sont pourtant nombreuses et ont été détaillées par Christophe Colomb dans son journal de bord.
  • On trouve dans ce récit autobiographique des informations sur les populations (coutumes, armement) qui permettent au roi de savoir s’il peut conquérir ce territoire et exporter la religion chrétienne.
  • Les Européens sont à cette époque de grands découvreurs qui veulent imposer leur religion et leurs idées.
  • Ils se lancent dans des expéditions vers des contrées inconnues pour étendre leurs royaumes et exploiter les richesses de ces territoires.
  • Les grandes découvertes sont financées par les royaumes européens tels que la France, l’Angleterre, l’Espagne et le Portugal, mais aussi par des familles nobles qui veulent étendre leurs seigneuries.
  • L’expansion du commerce en Europe, après la guerre de Cent Ans, pousse les royaumes à mener ces expéditions afin de profiter des richesses exotiques. Les territoires sont alors pillés pour l’or, le café, le chocolat, la canne à sucre et les habitants exploités afin de cultiver ou extraire ces richesses.
  • Les explorateurs deviennent des marchands conquérants, s’appropriant des terres et même des populations entières.

Le rapport à l’autre

  • Vingt ans après son retour en France, Jean de Léry publie son récit de voyage Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil alors que les guerres de religions frappent la France.
  • Face à l’altérité, Jean de Léry se montre respectueux envers ces populations présentées comme « sauvages ». Il propose un point de vue humaniste.
  • En donnant le point de vue d’un Indien, Jean de Léry remet en question les coutumes européennes et fait une critique du mode de vie occidental.
  • Certains explorateurs se comportent comme des envahisseurs. Nombre d’entre eux affirment leur supériorité et se comportent comme si tout leur appartenait.
  • Diderot, dans son Supplément au voyage de Bougainville (1773) montre le point de vue des indigènes et fait un réquisitoire qui vise à dénoncer le comportement des Européens vus comme des envahisseurs.
  • De nombreuses questions rhétoriques sont là pour faire réfléchir le lecteur sur les raisons de ce blâme.