À la fin du XVe siècle, les Grandes découvertes
éveillent la curiosité des savants européens.
Les intellectuels ne se satisfont plus du savoir enseigné dans les universités, dirigées par le clergé. Ils redécouvrent peu à peu les textes anciens, grecs et romains, oubliés pendant le Moyen Âge.
L’Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ».
Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s’intéressaient principalement à Dieu, les humanistes réaffirment la grandeur et la dignité de l’Homme.
Ils décident de développer une pédagogie nouvelle.
Les humanistes écrivent en latin mais aussi, de plus en plus, dans la langue de leur pays.
Ils enseignent dans plusieurs universités et correspondent entre eux.
L’imprimerie, inventée par Gutenberg
vers 1454, est une invention majeure pour la diffusion des savoirs.
Elle permet une forte et rapide diffusion des idées humanistes en Europe occidentale.
Elle favorise, par exemple, une grande répercussion des idées du hollandais Érasme
(1469-1536). Ce dernier est l’un des plus grands représentants de l’Humanisme
.
Il consacre sa vie à la redécouverte des œuvres de l’Antiquité et à l’étude de la Bible (il critique les abus du clergé catholique). Il voyage beaucoup en Europe, enseigne dans de nombreuses universités et forme une communauté de savants : la « République des Lettres ».
La révolution des sciences
Dans le cadre de la pensée humaniste, les sciences se fondent sur l’observation et l’expérience.
La médecine progresse énormément, grâce à des hommes comme André Vésale (anatomiste qui décrivit notamment la circulation sanguine) et Ambroise Paré (médecin du roi, père de la chirurgie moderne).
L’astronomie, est une science appréciée des humanistes.
Il affirme aussi que les planètes tournent autour du Soleil, et que des satellites tournent autour des planètes.
Plus tard, Galilée
(1554-1642) met au point plusieurs lunettes astronomiques qui lui permettent de confirmer les théories de Copernic.
Cette découverte remet profondément en cause l’enseignement de l’Eglise. En 1633, Galilée est jugé par l’Église.
En parallèle de cette révolution scientifique, se produit une révolution artistique : la Renaissance.
Cet art nouveau naît en Italie au XVe siècle, puis se répand dans toute l’Europe au XVIe siècle.
La Renaissance artistique
Les artistes de la Renaissance sont des humanistes, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël
et bien d’autres artistes. Ils sont tous soutenus par des mécènes (souverains, papes, riches marchands) qui commandent souvent leur portrait.
Raphaël (1483-1520),l’un des grands peintres de la Renaissance italienne, était d’abord au service de la République de Florence, puis est devenu peintre officiel des papes.
Les peintres de la Renaissance mettent au point la perspective et bénéficient d’innovations techniques comme la toile et la peinture à l’huile (qui favorise un plus grand réalisme dans les portraits et les paysages).
Les connaissances anatomiques permettent aux artistes de mieux représenter le corps humain.
Michel-Ange (1475-1564) par exemple pratique abondamment des dissections anatomiques pour repérer les ligaments des os, les muscles, les nerfs.
Les architectes vont de plus en plus s’appuyer sur les mathématiques.
Les peintres de la Renaissance peignent des thèmes chrétiens mais, chose nouvelle, ils choisissent aussi de représenter des scènes issues de l’Antiquité et de la mythologie.
Les artistes de la Renaissance donnent une nouvelle place à l’Homme, qu’ils valorisent, dans leurs œuvres.
Ils multiplient ainsi les portraits et fixent les qualités de l’homme pour la postérité. La ressemblance avec le modèle est essentielle.
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