La Révolution française, de 1789 à 1799

Les débuts de la Révolution : 1789-1791

  • À la fin des années 1780, le royaume de France traverse une crise économique, sociale et politique profonde.
  • Les états généraux s’ouvrent le 5 mai 1789 à Versailles.
  • Les députés du tiers état souhaitent un vote par tête et non pas un vote par ordre. La noblesse et le clergé s’opposent à cette mesure qui favoriserait le nombre et, donc, le tiers état.
  • Les élus du tiers état se déclarent alors Assemblée constituante. Le 20 juin, ils se jurent de donner au pays une nouvelle constitution : c’est le serment du Jeu de paume.
  • Le 14 juillet 1789, le peuple de Paris s’empare de la Bastille. Le Roi est obligé de céder : il reconnait l’Assemblée constituante et la monarchie absolue disparaît.
  • Dans les campagnes, des rumeurs déclenchent la Grande Peur.
  • Le 4 août 1789, l’Assemblée constituante vote la fin des privilèges seigneuriaux .
  • Le 26 août 1789, les députés votent la première Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

La fin de l’absolutisme

  • Le Roi s’oppose à l’établissement d’une monarchie constitutionnelle : il fuit Paris dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, mais sa fuite est stoppée à Varennes.
  • La première Constitution est adoptée en septembre 1791.
  • La fuite du roi provoque une rupture dans la Révolution : des manifestations ont lieu à Paris, le peuple exige la destitution du roi.
  • En avril 1792, la France déclare la guerre à l’Autriche. En juillet, les Prussiens menacent les révolutionnaires : c’est le manifeste de Brunswick.
  • Une nouvelle assemblée est élue. Elle est appelée la Convention.
  • Elle met fin à la monarchie et institue la première République le 22 septembre 1792.
  • Une nouvelle constitution est rédigée, la Constitution de 1793.
  • Le Roi est guillotiné le 21  janvier 1793, ce qui précipite la France dans une guerre contre les monarchies européennes.
  • Ces dernières se regroupent en une coalition menée par l’Autriche-Hongrie.
  • Des mouvements contre-révolutionnaires se développent, notamment en Vendée.
  • Des différences entre les groupes politiques apparaissent : les Montagnards, s’opposent aux Girondins.

La Terreur

  • Ces crises provoquent une période connue sous le nom de Terreur.
  • En juin 1793, les députés Montagnards excluent les Girondins de la Convention et se réunissent autour de Maximilien de Robespierre. Ils créent alors le Comité de salut public.
  • Loi des suspects : n’importe qui peut être arrêté sur simple dénonciation.
  • Malgré une politique sociale et économique en faveur des citoyens les plus pauvres, la Terreur se distingue par une politique autoritaire qui suspend les libertés constitutionnelles.
  • Après avoir mené les armées françaises à la victoire face à la coalition et avoir sauvé la République dans les régions antirévolutionnaires, certains Montagnards appellent à la fin de la Terreur. Ils sont pourchassés et guillotinés.
  • La Terreur ne prend fin que lorsque Robespierre est à son tour guillotiné : le 28 juillet 1794.
  • Un nouveau régime se met alors en place en 1795. Il se nomme le Directoire.