L'argumentation, du XVIe siècle à nos jours

L’argumentation au XVIe siècle

L’argumentation au XVIIe et au XVIIIe siècle

  • Le classicisme domine le XVIIe siècle. Les genres de l’argumentation à cette époque ont pour fonction de plaire et d’instruire. Les auteurs ont par conséquent recours à des formes détournées pour faire passer leurs idées :
  • Apologue : la fable en est le genre le plus connu, avec Jean de La Fontaine. À travers des récits plaisants et vivants mettant en scène des animaux, le poète fait la satire indirecte de la cour royale, et témoigne des défauts des puissants dans ses morales ;
  • Conte : ce genre a été popularisé par Charles Perrault avec les Contes de ma mère l’Oye ; Par le biais d’histoires simples et plaisantes, destinées à la fois aux plus jeunes et aux plus érudits, les écrivains du XVIIe parviennent à critiquer efficacement leur société sans être inquiétés par la censure.
  • Maxime, portrait : Le texte bref est mis au goût du jour au XVIIe siècle par des auteurs comme La Bruyère (Les Caractères) et La Rochefoucauld. Il dénonce généralement les injustices sociales et les mœurs de la Cour.

L’argumentation au XVIIIe siècle

À l’époque des Lumières, les auteurs remettent en question les bases politiques et religieuses de la société française en s’appuyant sur des genres argumentatifs très variés :

L’argumentation au XIXe et au XXe siècle

  • Au XIXe siècle, l’argumentation est davantage indirecte et disséminée au sein d’une œuvre (L’envers et l’endroit). Les auteurs diffusent leurs messages et dénoncent les mœurs contemporaines le plus souvent à travers des récits réalistes (Balzac, Zola).
  • Au XXe siècle, les codes littéraires sont remis en question, les genres se mélangent. Au XXe et au XXIe siècle fleurissent également des ouvrages de science-fiction, notamment des contre-utopies (Le meilleur des mondes).